Поль Верлен — Paul Verlaine

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Paul Verlaine « Romances sans paroles »

Je vous vois encor. J’entr’ouvris la porte

Je vous vois encor. J’entr’ouvris la porte.
Vous étiez au lit comme fatiguée.
Mais, ô corps léger que l’amour emporte,
Vous bondîtes nue, éplorée et gaie.

Ô quels baisers, quels enlacements fous !
J’en riais moi-même à travers mes pleurs.
Certes, ces instants seront, entre tous
Mes plus tristes, mais aussi mes meilleurs.

Je ne veux revoir de votre sourire
Et de vos bons yeux en cette occurrence
Et de vous enfin, qu’il faudrait maudire,
Et du piège exquis, rien que l’apparence.