Or j’adore une chaste Suzanne
Dont je serais l’un et l’autre vieillard
Et pour qui donc je brairais comme un âne
Si n’était pas trop chaste ma Suzanne :
Elle rieuse, non pas ! grasse à lard ?
Mais non plus à l’excès diaphane
Et je serais heureux sans coq-à-’âne
Si ne m’était trop chaste ma Suzanne,
Et, je te le dirai tout doucement
Qu’il faut bien vite oublier ton amant,
Fût-ce moi-même, ô chose invraisemblable !
Et je serais alors le plus heureux
Non pas des trois mais que plutôt des deux
Et ce ne serait pas déjà le diable !