Dierz le voit
Dierx! dont le nom fait pour la gloire sonne clair
Comme une bonne épée en la main d’un héros.
Qu’avons-nous de commun, nous, rois avec ce gros
De rustres s’en allant en guerre de quel air?
Nous, rois de l’infini, du Ciel et de l’Enfer
Qu’Héphaistos a vêtus et que délace Éros,
Et qui, de tous les dieux, de Corinthe à Paros,
Avons fait nos égaux, bronze et marbre, or et fer!
Car le poète, enfin vainqueur et hors aux foules,
Comme Poseidon met du geste un frein des houles
Et règne, tel que Zeus, d’un pli de ses sourcils.
Hélas! c’est faux de moi, tige au plus qui fleuronne,
Mais, ô vous, calme ennui de splendides soucis,
Portez, olympien, le nimbe et la couronne.