« S’ennu Ver » pris pour s’ennuyer, dans ce vers de V. H. (Chansons des Rues et des Bois), par M. Jean Moréas, à cause de son romanisme, lors latent.
S’adresser, pour plus mûrs renseignements, à M. Raymond de la Tailhède.
Garibaldi m’ennuie
Comme la pluie.
Mais Machin ! m’ennu Va,
— Tel Moréa.
Guillaume Deux m’assomme,
Tels deux Guillaume,
À force d’être chic
Comme mastic.
Il a trop d’uniformes !…
Eux, les Romans
Ils mettent trop de formes
Et de romans
À devenir plus bêtes
Même qu’leur pied
Et beaucoup moins honnêtes
Que mêm’trop sied,
Littérair’ment, veux dire…
— Ou autrement
S’il leur plaît, — car le pire
P’tit garnement
De leur Bande ou Z’École*
M’empêcherait
De tendre une bricole
Dans leur forêt,
Pourquoi, d’ailleurs, pour r’prendre
Avec le doigt
Quéqu’chôs’, dans leur provendRe**
Que l’on me doit ?
Et je reste le Maître…
Or, de moi-mêm’
Et s’il faut me l’permettre,
Je leur dis : « M. »
* Sous le Directoire ou aux champs.
** Zézeia. On ajoute souvent des consonnes après des consonnes : Exemple provendre, répandre, etc., sans se douter de la « Romanitas ».